Mardi 19 décembre après-midi,

Après une phase de présentation du dispositif aux résidents du CAO et deux nouveaux ateliers très productifs en termes de création mais aussi de partage, il est le moment aujourd’hui de clôturer ce cycle par une dernière rencontre.

L’occasion de restituer aux participants une version de leur disque ainsi que de rediscuter du projet Palimpseste et de l’avenir de la collection de disques visuels et sonores à la médiathèque du Rize autour d’un verre et de quelques gâteaux.

La barrière de la langue a pris tout son sens lorsque nous nous sommes rendu compte que beaucoup de participants aux ateliers n’avaient pas saisis très clairement que leurs œuvres, s’ils le souhaitaient, seraient mises à disposition à la médiathèque du Rize en novembre 2018. Point que nous avons pu clarifier par l’intermédiaire d’un power-point présentant le projet et ses futurs. Le visuel a été un support qui a permis de faciliter l’intercompréhension et de susciter de l’intérêt pour le projet (au-delà des ateliers eux-mêmes).

L’ambiance était pesante ce jour-là et contrastait avec l’enthousiasme des ateliers précédents. Peu de participants se sont présentés. Pour cause certainement, une réunion, quelques jours auparavant, concernant les procédures de Dublin en cours. En Europe, un demandeur d’asile peut déposer son dossier uniquement dans le pays où il a été enregistré par les autorités pour la première fois (souvent le premier pays par lequel il est entré dans l’union européenne). Ainsi, nombre de résidents du CAO étaient inquiets de devoir retourner dans le pays par lequel ils sont entrés en Europe (pour beaucoup l’Italie) pour faire leur demande d’asile.

J.Q.