Je n’ai jamais vu
La partition de son chant
Qu’a dû descendre au fond du puit
D’où remontent les cendres des cèdres centenaires
Sans armes et sans père.
Je n’ai jamais vu pour sûr
Un tel oiseau de bon augure
Attablé sur la mosaïque de cette table
Ronde comme un cercle de paroles inénarrables.
Je n’ai jamais vu
Vu que mes yeux chatouillent le superflu
Les plumes blanches allongées
De tout leur long sur l’herbe mouillée.
Je n’ai jamais vu
Des marrons vides de sens
Giratoire où gît le fruit défendu
De l’arbre de vie aux remarquables essences.
Elisabeth
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