Cie des prairies

Chorégraphe de la ville et du paysage, Julie Desprairies réalise depuis bientôt deux décennies des projets pour des espaces urbains ou ruraux qui s’appuient sur les caractéristiques tant plastiques, qu’historiques ou humaines des contextes explorés. Ce sont des danses in situ, écrites pour et par les sites.

Elle travaille en partenariat avec Elise Ladoué, danseuse et assistante et Louise Hochet, scénographe et costumière mais aussi avec des bibliothécaires, dessinateurs, jardiniers, couturiers, élèves de l’Ecole de musique, étudiants de l’Insa, ingénieurs de l’Usine de Cusset, militants associatifs, cheffes cuisinières, commissaires d’exposition…

En résidence au Rize, elle collecte depuis plusieurs mois les mouvements qui agitent la bouillonnante Villeurbanne en vue de la création de son Inventaire dansé. Huit volets concernent des lieux ou thèmes traversés par Le Rize depuis sa création : une cartographie des patrimoines dansés villeurbannais, l’usine hydroélectrique de Cusset, la ville comestible, l’art public, la Mlis, la Doua, les migrations…

Pour Hélio :

A l’occasion du festival Mémoire Vive 2018, c’est la question des migrations qui a été expérimentée avec des personnes rencontrées lors d’ateliers de partage de danses et de techniques de couture au Centre d’accueil de demandeurs d’asile de Forum réfugiés – Cosi (Villeurbanne).

Coudre son vêtement à danser dans un tissu crée pour l’occasion au motif de l’usine Tase. C’est la performance que nous a proposé la Compagnie des prairies dans le cadre de Mémoire Vive 2018 et en préfiguration de son Inventaire dansé de Villeurbanne, montré dans le cadre de la prochaine Biennale de la danse.